Fragments d’un journal d’un chien

d’après Le journal d’un chien de Oskar Panizza
adaptation Céline Agniel d’après la traduction de Dominique Dubuy
et Claude Riehl

mise en scène Céline Agniel

scénographie Chantal de la Coste
lumières Pierre Gaillardot
son Denis Gambiez
costumes Marylène Cherigny

avec Jean-Christophe Clair, Guy Prevost, Christine Roux

production 
avec l’aide au projet de la DRAC Ile-de-France, l’aide de la Ville de Paris et lesoutien à la production de l’Apostrophe, scènenationale de Cergy Pontoise.

représentations 

Théâtre des Songes à Paris / février mars 2001

L’Apostrophe, Scène nationale de Cergy Pontoise / Mars 2001

Dans ce Journal, celui qui pense est un chien. Anatomiste d’une société dont il est exclu, le chien décortique l’homme dans ses habitudes les plus apparentes comme les plus cachées. Mais le chien n’est-il pas lui-même en quête d’identité ? Loin de s’en tenir au monologue, deux comédiens et une comédienne se prêtent au jeu en apparaissant comme trois facettes différentes du petit chien. La scénographie évoque le parcours de la réflexion, une sorte de « machine à penser », un casse-tête qu’il s’agit d’organiser, dans lequel on peut se perdre comme dans un labyrinthe, un jeu de construction qu’il convient parfois de démolir pour trouver une solution, une réponse. L’innocence apparente du Journal d’un chien ne fait que dissimuler le ton cinglant d’une farce tragique : celle des hommes. Comme pour se défendre de sa propre folie, Panizza dénonce celle qui vient sceller le tissu social de notre société.